5 membres du CREGÉS impliqués dans un projet qui aura un impact important pour la recherche en gérontologie sociale !
Félicitations à Isabelle Van Pevenage, chercheure d’établissement au CREGÉS, (Chercheure principale), Valérie Bourgeois-Guérin, chercheure régulière au CREGÉS (co-chercheure), Marianne Kempeneers, Patrik Marier, directeur scientifique du CREGÉS (co-chercheur), Patrick Durivage, Coordonnateur du domaine d’expertise en Soins palliatifs (collaborateur) et Zelda Freitas, Coordonnatrice du domaine d’expertise en Proche aidance (collaboratrice), pour l’obtention d’une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) dans le cadre du programme SAVOIR pour le projet »Chez soi jusqu’à la fin? Entre désirs et possibilités de mourir à domicile ».
Ce projet de recherche vise à comprendre ce qui peut expliquer l’écart entre le désir présumé des Québécois âgés de mourir chez eux et la très faible proportion des décès à domicile. Cinq objectifs spécifiques sont poursuivis :
- Vérifier que la majorité des Québécois âgés de 65 ans et plus désirent mourir à domicile;
- Rendre compte des conditions de possibilité qu’ils perçoivent pour pouvoir mourir chez eux;
- Documenter leurs valeurs, croyances et connaissances sur la vieillesse et la mort des personnes âgées;
- Mettre en lumière les arbitrages entre leurs perceptions, leurs valeurs, croyances et connaissances dans l’élaboration de leurs préférences quant au lieu de décès;
- Documenter l’impact de la pandémie de COVID 19 sur ce (non)désir de vouloir mourir à domicile.
Cette recherche aura un impact important dans la communauté scientifique notamment dans le champ de la gérontologie sociale puisque les désirs de la population québécoise âgée quant à leur lieu de décès et leurs fondements n’ont pas été, jusqu’ici, solidement établis. De plus, les résultats de cette recherche bénéficieront tant au gouvernement qu’au grand public, aux organismes communautaires et aux praticiens du milieu de la santé. En effet, l’augmentation du nombre de personnes âgées aura des répercussions importantes dans le domaine des soins de fin de vie, notamment en augmentant la pression sur les services publics ainsi que sur les proches aidants. À ces égards, les résultats de cette recherche devraient :
- Permettre à la population d’être mieux informée des tenants et aboutissants d’une fin de vie à domicile;
- Permettre une meilleure compréhension des attentes de la population âgée à l’égard des services publics dans le domaine des soins de fin de vie;
- Permettre de soutenir les organismes communautaires et les gestionnaires et intervenants du réseau de la santé et des services sociaux en développant un outil d’aide à la décision pour le choix d’un lieu de décès.